On vient de l'apprendre, Dominique Venner s'est suicidé dans Notre-Dame avec une arme à feu. L'homme n'est pas n'importe qui. C'était celui qui avait ni plus ni moins, reconstruit l'extrême droite avec Pierre Sidos après la Deuxième guerre mondiale et la Guerre d'Algérie. De Jeune Nation au GRECE, des réseaux OAS, d’anciens collabos, il fut un homme d’action et de plume qui organisa d’une certaine manière la transition entre l’activisme de rue et de plume qui était la marque de fabrique de toujours à la mutation intellectuelle qui fut la marque fabrique du GRECE et du Club de l’Horloge avec son compère de « la Classe 60 », Alain de Benoist et un jeune activiste proche de l’OAS, François d’Orcival.
Ces années furent celles de la formation des Longuet, Madelin et autre Devedjian on le sait.
Venner, un des acteurs de cette France blafarde ne fut jamais durablement un homme de parti à l’inverse d’un François Duprat, mais il resta toujours un nationaliste assumant finalement d’avoir toujours été du mauvais côté de l’Histoire, c’est-à-dire du pire.
Nous ne le pleurerons pas, mais les militants de gauche doivent comprendre qui était cet ennemi pour saisir pourquoi nous devons combattre sans relâche cette peste brune, collabo avant hier, « Algérie française hier » et national-fasciste toujours, malgré les noms qu’elle se donne pour tenter de se cacher.
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